Hors-série n°62 – Énergies renouvelables : collectivités et syndicats en première ligne

Hors-série – "Énergies renouvelables : collectivités et syndicats en première ligne"
48 pages couleurs – 21 x 29,7 cm – couverture souple
juin 2024 – 49 € TTC
Informations : abonnement@lejournaldugrandparis.fr

Je souhaite recevoir le hors-série n°62 "Énergies renouvelables : collectivités et syndicats en première ligne".

Bien des conflits – et des alliances – se sont noués au fil des siècles dans un but unique : sécuriser les approvisionnements en énergie, notamment pétrolière et gazière. Car toutes les sources d’énergie sont nées quelque part. Et celles qui alimentent la région parisienne ont souvent des racines très lointaines...

Avec 14 % seulement de son énergie produite localement, l’Ile-de-France est dépendante du reste de l’hexagone pour son électricité, et du reste du monde pour son gaz et son pétrole. En effet, les énergies fossiles couvrent encore 65 % de sa consommation finale !

Développer les énergies renouvelables et de récupération est donc, non seulement un impératif environnemental pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi un défi géopolitique : le soleil, le vent, les déchets et biodéchets sont tous des sources d’énergie locales. Même les panneaux photovoltaïques, souvent importés de Chine, peuvent provenir de France, assure le département du Val-de-Marne qui s’approvisionne en Alsace.

Verdir l’équation énergétique francilienne permet donc de s’affranchir des tensions géopolitiques mondiales et de la volatilité des prix qu’elles provoquent.

Bien sûr, la région Capitale est trop petite et trop dense pour rêver d’autosuffisance. Mais elle pourrait, dans l’absolu, subvenir à 36 % de ses besoins électriques grâce au solaire, tandis que la géothermie pourrait répondre à 56 % des besoins en chaleur et en froid de la métropole ! C’est un beau début, que peuvent compléter la récupération de chaleur des déchets et des datacenters, ou encore la méthanisation.

À une condition : que les Franciliens réduisent, parallèlement et drastiquement, leur consommation. Ils ont commencé à le faire mais la multiplication des centres de données pourrait bien faire bondir les consommations électriques.

Là encore, une seule solution : la sobriété, mais numérique cette fois-ci.

Par Catherine Bernard, rédactrice en chef du Journal du Grand Paris
JGPmedia
96 boulevard Diderot
75012 Paris

Mentions légales